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Journaux, spéciale du 18 décembre

Lu dans le blog Krugman du New York Times du 11 décembre 2012
Est-ce que va enfin se déchirer l’illusion de la formation des prix et des revenus par la libre compétitivité et que l’opinion générale va reconnaître le jeu des pouvoirs et leur indispensable encadrement ?
On vient de me signaler que sur son blog du New York Times , Paul Krugman, prix “Nobel d’économie” a posté le 11 décembre un étrange aveu et a battu sa coulpe. Il vient de découvrir que le salarié peut faire tout ce qu’il peut en tant que « capital humain », que cela n’a pas nécessairement beaucoup d’effet. Pour expliquer la répartition des revenus, confesse Krugman, il faut cesser de ne parler que de compétences et de qualifications et chercher du côté des profits et de la propriété du capital. C’est vraiment crucial (sic).
Le même jour sur le blog de paul Jorion, un poste de Julien Alexandre abordait le même thème en s’appuyant sur le rapport mondial sur les salaires de l’organisation internationale du travail (certes pas marxiste mais qui est à bonne distance idéologique depuis longtemps des positions du FMI et de la Banque mondiale).
Krugman: “the story has totally shifted; if you want to understand what’s happening to income distribution in the 21st century economy, you need to stop talking so much about skills, and start talking much more about profits and who owns the capital. Mea culpa: I myself didn’t grasp this until recently. But it’s really crucial.”

Ci-dessous cinq graphiques très éloquents ; celui publié par Krugman et tiré du bureau américain des statistiques du travail (BLS, http://www.bls.gov/). A suivre le graphique posté par Julien Alexandre extrait de la page vi du résumé du rapport,(la version complète du rapport n’étant toujours pas disponible en langue française) et enfin un graphique en couleur dont il mentionne la source chez Engelbert Stockhammer (2012), j’y ajoute un autre qui n’est pas en couleur mais où la situation de la France apparait, avec un déclin de la part des salaires depuis 1981 (construit à partir de la base de données AMECO de la commission européenne). C’est aussi un graphique de ce collègue américain, extrait de « Rising Inequality as a Root Cause of the Present Crisis », working paper n°282, avril 2012 du Peri (Political economy research institute) de l’université du Massachusetts. Il met les inégalités et la pauvreté à la remorque des offres de crédit dont les maîtres ont fignolé les possibilités, dans le cadre d’une finance dérégulée, en permettant corrélativement l’essor des hedge funds et la prospérité accrue du groupe des hyper-riches. Je termine avec le graphique qu’il tire de la base de données du projet la Paris School of Economics sur les revenus élevés, en cours de travail par Facundo Alvaredon Tony Atkinson, Thomas Piketty et Emmanuel Saez.











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